En somme, c’était bien un obstiné mais un obstiné altruiste et désintéressé. Et en fait, c’était un très grand travailleur : un work addict comme lui a dit un jour un collègue anglophone. Il avait réussi à préserver une vie familiale avec son épouse Claire qui l’a
accompagné dans toutes ses entreprises et qui fut pour lui la compagne idéale avec patience et parfois résignation. Elle lui a apporté aide et réconfort, elle était là dans les bons moments comme dans les mauvais jours de sa vie. Je la salue respectueusement, il était fier de ses deux enfants Laurence et Denis et de leur réussite dans la vie. Pour toutes ces raisons, nous garderons dans notre cœur le souvenir d’un honnête homme comme on aurait pu le qualifier au 18e siècle. C’est le souhait que je formule aujourd’hui. Et maintenant permettez-moi de vous lire une poésie prémonitoire que Jean avait écrit en 1985, il était aussi ALK inhibitor un poète : L’avenir de la résonance ou le corps et sa transparence Jean-Daniel PICARD Oublions le learn more passé, pensons au magnétique. Ce phénomène étrange n’est plus énigmatique. Il nous faut à tout prix l’encourager en France. Le proton de l’atome placé dans un aimant, Excité à distance, se met en résonance. Il traduit sa présence sans nul rayonnement. Tout ceci grâce à vous, Pound, Bloch
et Purcell Qui honorant la Science, obtinrent des Prix Nobel. Ils permirent à l’Homme, l’inconnu de Carrel De livrer ses secrets,
quoi de plus naturel. La RMN est née, sachons lui réserver Un accueil et un Nabilone site, même s’il faut s’endetter. Son avenir est grand ; elle permet d’observer Les maladies cachées. Nous pourrons mieux traiter La sclérose et la moelle, les parenchymes nobles, Les maladies cardiaques et d’autres choses ignobles. L’an deux mille n’est plus loin : pour voir sa création Trouvons vite les moyens d’aider notre nation. Faisons appel à tous, soyons plein d’espérance De voir bientôt le jour de la vraie résonance. Full-size table Table options View in workspace Download as CSV Séance du 16 avril 1985 “
“Ma première rencontre avec André Gédéon remonte à février 1957 à Londres dans le service de Charles Rob au St Mary’s Hospital. Nous avions été attirés dans cet hôpital par la publication de Eastcott, Pickering et Rob parue dans the Lancet en 1954 et relatant la première intervention de chirurgie carotidienne pour sténose. Nous faisions partie de ces quelques chirurgiens français intéressés par cette discipline nouvelle qu’était la chirurgie vasculaire et nous avions rapidement noué des relations de grande sympathie, puis de réelle amitié qui durèrent le reste de notre vie, alors que nous avions des carrières hospitalières et universitaires quasi-parallèles. André Gédéon était élève du professeur Joseph Ducuing et en 1962 fut nommé agrégé de chirurgie générale à la faculté de médecine de Toulouse.